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Brieuc (conjointe "vanille") : “Se soumettre” implique selon moi une tierce personne. La soumission implique donc deux personnes. L’une prendra les rennes, l’autre devra se contenter d’obéir.
La soumission n’est pas uniquement liée au BDSM, elle en fait partie intégrante, mais la soumission n'existe pas que dans ce cadre. En effet je pense que la soumission peut être rencontrée dans un cadre professionnel et sociétal. À moins d’être son propre chef, nous sommes tous et toutes plus ou moins subordonnés. Je ne vais pas entrer dans un discours philosophique mais nous sommes contraints quotidiennement par des règles sociétales qui nous dictent notre conduite.
On rejoint le concept philosophique de la Liberté… Un patron m’a dit un jour "Il n’y a qu’en hôpital psychiatrique que les gens sont libres malgré leur enferment…".
J’ai compris ce qu’il voulait dire le jour où j’ai commencé à lire des ouvrages de philo. En effet, lorsqu’un fou veut faire quelque chose il se moque du qu’en dira-t-on, il le fait… Voilà un résumé bref et très réducteur de cette notion de liberté… Mais qui me plaît beaucoup !!!
Par contre se soumettre implique donc deux personnes. La soumission est donc l'acceptation de la supériorité de l’autre, d’être sous sa dépendance et son autorité.
Je suis parti un peu loin je vais essayer de me recentrer… se soumettre c'est obéir, écouter, être docile, être à la disposition de, respecter les règles instaurées.
Cependant se soumettre implique aussi des rapports humains donc échanges et respect des deux parties. Se soumettre n’implique pas: ne pas être respecté.
La soumission permet aussi de se laisser guider et de lâcher prise. Je m’explique pour l’homme le fait de se laisser dominer permet aussi de satisfaire les Femmes. Sûrement par facilité, car pour être soumis il faut penser au plaisir de l’autre. J’avoue qu’il est plus facile de donner du plaisir à quelqu’un qui le demande et surtout qui nous dit comment le faire. Donc, je pense que c’est une manière de s’oublier au plaisir de l’autre donc très altruiste au final…
Patrick (célibataire): Me soumettre c’est m’offrir à la Maîtresse pour un lâcher-prise et une appartenance totale.
Ce n’est pas que le BDSM mais une approche de la relation H/F différente.
Prégador (célibataire): Ainsi que ma présentation l’atteste, je ne suis pas intéressé par le SM ponctuel. Donc la soumission n’est pas qu’une question de BDSM pour moi. C’est un art de vivre et une seconde nature.
Je souhaite ne me soumettre qu’à une et une seule femme, ce qui veut dire que je ne me considère pas comme un soumis dans l’absolu et que la femme qui me dominera ne sera pas « que » ma Dominante. Elle sera un tout.
Vu sous cet angle « se soumettre » signifie pour moi plusieurs choses : une totale confiance et dévotion, un échange et beaucoup de communications, un désir d’épanouissement et d’évolution à 2, et enfin, bien entendu, une complète servitude de ma part qui sera la base de cette asymétrie dans nos rapports.
Je ne parlerais pas de sentiments dès le départ, car comme toute relation ceux-ci arrivent avec le temps. Mais pour que cela fonctionne idéalement, il en faut beaucoup à mon humble avis.
Silvan (conjointe "vanille") : juin 2018: depuis ce sondage, il est en cours de séparation et a démontré que les actes n'ont pas suivi les mots. Il n'a su faire preuve ni de respect ni d’honnêteté à l’égard des personnes qu'il a rencontré dans la communauté. J'ai donc supprimé ses réponses.
Sissi (conjointe "vanille" + une Maîtresse): C’est se donner à l’autre. Oublier le JE pour ne faire que NOUS.
Pour moi le BDSM ce n’ est pas juste des séances, c’est un tout. Être là pour sa maîtresse pour tout. M’offrir entièrement, pas seulement par mon corps, mais aussi et surtout mon âme. Lui remettre mon intimité, mon moi profond pour grandir ensemble. Être attentif à ses attentes. Les deviner avant qu’elles ne les expriment.
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