Au hasard d'un salon de discussion sur internet, j'ai entendu parlé de ce film coréeen sorti sur Netflix: l'Amour en laisse.
Forcément, un film qui parle de BDSM, je n'allais pas me priver de regarder...
Forcément, un film qui parle de BDSM, je n'allais pas me priver de regarder...
Comme je ne suis pas critique cinéma, je ne parlerai donc que de la vision donnée du BDSM :
Y sont abordés :
- la difficulté de rencontrer la «bonne» personne ;
- celle de parler de ses fantasmes BDSM à son partenaire amoureux ;
- le fait d’être vu comme des pervers ;
- la difficulté aussi de passer d’une relation Ds à une relation amoureuse ;
- on y trouve aussi un passage parlant des difficultés des soumises pour trouver un partenaire homme correct et respectueux qui ne soit pas un guignol qui joue le Dom juste pour profiter d’une femme dont ils pensent que sous prétexte qu’elle est soumise elle va tout accepter.
Ce que j’ai apprécié :
- à travers la découverte du BDSM par le personnage féminin, on aborde ce qu’est le BDSM : quelques définitions, aussi que quelques notions de base du BDSM : le safeword, la progressivité ; quelques pistes pour passer le cap et comment peut s’articuler une relation Ds (des conseils qui peuvent servir à une Domina débutante);
- que soit montrée la difficulté pour un homme d’assumer ses envies de soumission;
- et bien sur, je ne peux que saluer le fait que dans ce film la Femme domine, l’homme se soumet (peut être que le fait que la réalisatrice soit une femme y est pour quelque chose);
- Ah si, encore un truc que j’ai bien aimé: revoir un peu en cette femme des sensations que j’ai eu à mes débuts.
Ce que j’ai moins aimé:
- il manquait le sujet des limites (car le contrat semble ici conçu unilatéralement);
- 2 petits clichés (dans les conseils qu’elle lit) sur ce que DOIT être une Dominatrice;
- le personnage masculin oscille parfois entre initiation et "soumination".
Donc un film léger qui se regarde « sans faim » et sans s'attendre à y trouver du hard-core ou du graveleux.
Un « bonbon» un peu sucré mais qui passe bien et qui peut permettre à certains de découvrir (ou faire découvrir) le BDSM de façon « kawaii » et pour les «pratiquants» un petit moment de détente.