:

bouton sondage

Avertissement

26 septembre 2017

L'aftercare

Traduction de http://badgirlsbible.com/bdsm-aftercare (site interessant)




INTRODUCTION

Avant de commencer n’importe quelle séance BDSM, vous devez connaître l’aftercare. L’aftercare est une part essentielle de chaque séance qui évite tout dommage durable ; bien qu’il soit plus léger si une scène n’est pas intense.
Découvrez comment l’aftercare contribue à atténuer les effets profonds qu’une séance intense peut avoir sur votre corps et votre esprit.


POURQUOI L'AFTERCARE ?

Une séance BDSM peut être une chose puissante, même si vous avez fait les activités dans la scène cent fois avant et même si cela ne semble pas très intense. Votre corps aura une réponse physiologique à avoir été poussé, peut-être à ses limites. La flambée d'adrénaline et d'endorphines conduit votre corps à un déséquilibre temporaire. La montée de ces produits chimiques qui envahissent votre corps, connue sous le nom de sub-drop, peut être déconcertante.

Le Cortisol, en particulier, est la réponse de votre corps au stress. Et, alors que vous êtes un participant volontaire dans ces types d'activités et même les rechercher, votre corps réagira en conséquence pour réduire le stress perçu  1 ] . Si vous rencontrez un stress prolongé, ce qui serait atypique d'une scène BDSM, mais pourrait se produire avec un travail stressant ou une relation malsaine, votre corps produira continuellement du cortisol qui inhibera votre système immunitaire  2 ] .

Si vous étiez le receveur, vous pourriez être endolori de recevoir des punitions ou d'être lié, potentiellement dans des positions inconfortables. Mentalement et émotionnellement, vous pouvez vous sentir épuisé, déconnecté de votre partenaire ou confus sur le plaisir éprouvé pendant la scène. Vous pouvez être désorienté et vous sentir déconnecté de votre corps.

D'autres symptômes comprennent
  • Léthargie
  • Incapacité de réguler la température
  • Pression artérielle élevée ou basse
  • La nausée
  • Douleur
  • Des maux de tête
  • Vertiges
  • Faiblesse des muscles
  • Manque de concentration
  • Inconscience

Tout cela peut surprendre, surtout si vous ne vous y attendez pas. Mais les conseils et les soins ultérieurs fournis par votre dominant soulagent les symptômes et vous ramènent en toute sécurité et confortablement.

Le suivi peut également vous permettre de vous reconnecter. Vous vous êtes peut-être senti comme si vous étiez dans un autre monde que votre partenaire, ou vous vous êtes enfoui profondément dans votre esprit. Fournir et recevoir des soins post- BDSM renforce votre lien.



EXEMPLES D'AFTERCARE

La popularité des câlins et de la nourriture après une séance a amené certaines personnes à décrire l’aftercare du BDSM comme “cuddles and carbs.” (câlins et des glucides). Cependant, il existe plusieurs activités qui sont efficaces comme aftercare.


1. PRENDRE SOIN DES PLAIES ET BLESSURES

Des bleus, des abrasions ou d'autres blessures nécessitent des soins appropriés. Cela pourrait signifier le nettoyage et le bandage des abrasions, l’étalement de pommade apaisante sur un fessier qui a été frappé à rouge ou en appliquant un sac à glace pour réduire l'inflammation de toute autre partie du corps.

Une trousse de premiers secours devrait faire partie de votre kit aftercare BDSM et être à portée de main en cas d’accident pendant le temps de jeu.


2. "RECHARGER"

Un verre d'eau ou une bouteille de Gatorade hydrate votre corps et apporte les électrolytes nécessaires. Pensez à un thé apaisant si vous l'aimez. Les signes qui indiquent la déshydratation comprennent la peau inélastique, les yeux enfoncés, la bouche sèche et la respiration rapide.

Il est également utile de fournir une collation pour ramener l'équilibre à votre corps. La collation doit être légère et saine, comme les bananes ou les fraises, pour reconstituer les sucres naturels qui peuvent être épuisés après une scène. Les collations salées augmentent le potassium, qui peut avoir baissé en raison de la déshydratation. Pensez au smoothie pour faire face à la glycémie et à la soudaine déshydratation.

Notez que de nombreuses personnes éprouvent une baisse de la glycémie, mais pour les personnes atteintes de diabète cela peut être le contraire.
Il est normal que votre système gastro-intestinal soit en état de choc jusqu'à deux jours après une scène intense. Mais, vous verrez que boire quelque chose aide à vous réhydrater en moins de vingt minutes.


3. CONTACT PHYSIQUE ET CONFORT

Le contact physique dont vous avez besoin ou que vous fournissez dans le cadre d'une prise en charge varie selon votre relation. Certaines personnes apprécient l'amour lent; d'autres aiment se câliner. Un massage sensuel (découvrez des techniques de massage sensuel) aide les partenaires à rester en contact et peut soulager des muscles endommagés par le fait de donner ou de recevoir une stimulation pendant la scène.

Tout ce qui conduit à un orgasme peut améliorer votre moral, qui peut avoir chuté après la fin de la scène.

Une couverture chaude ou une robe confortable est un moyen simple de fournir des soins ultérieurs pour votre partenaire si vous n'êtes pas des partenaires sexuels. Certaines personnes aiment se glisser dans des vêtements confortables et des pantoufles, les câlins fournissent des contacts physiques et stimulent l’ocytocine. Plus d'informations ici.


4. SOMMEIL

Que vous vous sentez léthargique à cause de toute l’activité hormonale dans votre corps ou que vous êtes tout simplement épuisé de la fessée de votre soumission, le sommeil est une forme cruciale de l’aftercare BDSM. Certaines personnes ont simplement besoin d'une sieste (parfois avec leurs partenaires), tandis que d'autres ont besoin d'une nuit complète (ou plus) de repos pour permettre à leur corps de se remettre et de revenir à la normale.


5. PARLER ET RIRE

Parfois, la prise en charge BDSM est aussi simple que de parler et de rire avec votre partenaire après la séance. Certaines personnes choisissent d'utiliser cet instant pour discuter de ce qu’elles aimaient ou changeraient sur la scène. Cependant, vous devriez attendre avant d’émettre des critiques potentielles à quelqu'un qui pourrait être particulièrement vulnérable en raison des activités du BDSM.


6. ROUTINES DE BAIN ET BEAUTÉ

Faire un bain chaud pour votre partenaire (ou pour vous deux) pourrait être l'exemple ultime de suivi. Le remplir d'une bombe de bain ou de bulles chaudes n'ajoute qu'à l'ambiance, et l'eau chaude apaise les muscles fatigués. Pensez à la lumière douce de bougies parfumées ou de l'encens pour faciliter l'ambiance.

Pour beaucoup de femmes, une routine de beauté peut également permettre de retrouver un équilibre. Se coiffer ou se maquiller ou simplement appliquer une lotion, peut-être après une douche, peut rompre le cycle de réponse au stress et vous rapprocher de votre vie quotidienne.


7. ACTIVITÉS RELAXANTES

Toute activité qui vous détend peut être bonne à envisager pour l’aftercare. Pour certaines personnes, cela pourrait être de la lecture. D'autres apprécient le coloriage, qui est répétitif et apaisant. Pour d’autres, les jeux vidéo peuvent faire l'affaire pour redescendre.


8. VOS MEDIAS FAVORIS

Vous pouvez envisager de mettre de la musique relaxante ou votre film préféré pour vous envelopper dans le confort après une scène. Il n'y a pas de surprises ici. Vous connaissez l'intrigue, et c'est rassurant quand vous redescendez après votre scène.



AFTERCARE POUR LES DOMINANTS

Bien que la plupart des documents de lecture se réfèrent à l’aftercare concernant les soumis, les dominants peuvent également bénéficier d'un suivi ultérieur. Ce sont aussi des moments où un soumis peut ne pas avoir besoin de suivi, mais un dom oui.

Les dominants peuvent ressentir une fatigue physique et mentale, et le cocktail chimique d'hormones peut entraîner une léthargie extrême. Ils peuvent repenser aux choses qu'ils ont dites ou faites lors d'une scène et des sentiments ou des comportements qu'ils pourraient trouver troublants. La culpabilité est courante même pour les dominants expérimentés, qui se demandent soudain quelle sorte de monstre peut avoir fait souffrir la personne qu'ils aiment le plus.

Les endorphines peuvent faire « décoller » très haut, mais la « descente » peut être un véritable crash. Alors que certains reconnaissent le subdrop, d’autres parlent du domdrop ou topdrop.

L’aftercare du Top peut ressembler à celui des soumis, y compris des aliments ou des boissons pour reconstituer le corps, les câlins ou un massage. Cela peut aller très loin pour quelqu'un qui a peut-être utilisé un flogger pendant une période prolongée tout comme quelques mots rassurants peuvent faire des merveilles sur quelqu'un qui se sent soudainement coupable.

Il peut même être approprié d’avoir des relations sexuelles orales pour une personne dominante pour mettre fin à une scène et renforcer votre connexion. Lorsqu’une personne soumise et dominante ont tous deux besoin d’aftercare, il est préférable de se concentrer sur les choses que vous pouvez faire ensemble et ce que vous devez faire immédiatement.

Les dominants connaissent plus fréquemment une forme de repli lors de leur drop que les soumis. Ils peuvent avoir besoin d'heures ou même de mois pour avoir à nouveau envie d’activités BDSM. Une personne soumise particulièrement « nécessiteuse » peut rendre le retour à la stabilité plus difficile. Certains dominants (et leurs soumis) bénéficient d'un tiers de confiance qui peut prendre en charge les tâches et les courses jusqu'à ce que le dominant puisse revenir en pleine forme.

Dans certains cas, une tierce personne peut agir comme un substitut lorsqu'un couple n'est pas en mesure d'échanger des soins aftercare.

Peu importe le rôle que vous jouez, vous et votre partenaire pouvez vous fournir mutuellement l’aftercare plutôt que de laisser l'un d'entre vous les effectuer seul pour vous deux.



CALENDRIER DE L'AFTERCARE

En tant que dominant, vous devriez prévoir que la prise en charge de votre soumis puisse durer toute la nuit, afin de planifier en conséquence. Si vous devez vous séparer, prévoyez lui un moyen de rentrer chez lui, qui ne l’obligera pas à conduire. Un appel téléphonique de suivi assure leur sécurité.

Bien qu'une grande partie de la prise en charge BDSM se produise immédiatement après une scène, ce n'est pas toujours le cas. Le suivi peut attendre après une sieste si votre sub-drop ou dom-drop vous oblige à vous ressourcer d’abord.. La vérification après quelques jours peut également aider à révéler des problèmes susceptibles de ne pas apparaître immédiatement après la fin d'une scène. Cette interruption pourrait également être cruciale pour les personnes dont le top drop ou le sub drop nécessite un certain temps, ce qui peut se manifester par un repli qui se dissipe au fil du temps.
Certains dominants organisent, quelques jours après la scène, une rencontre devant un café ou une crème glacée avec les soumis avec qui ils ont joué. Même si c’était occasionnel ou unique avec le soumis, ce type de suivi est généralement le bienvenu. Ces rencontres peuvent permettre à la paire de discuter de ce qui s'est passé et de la façon dont cela affecte chacun.
Bien que la dominante commence généralement, un soumis peut le faire aussi. Le dom peut être dans la culpabilité ou le top drop, ce qui l’empêchera d’accepter des soins nécessaires. Si vous vous trouvez dans cette position, faites attention de ne pas envahir votre dominant.


CONCLUSION

Que vous soyez soumis ou dominant, vous pourrez avoir besoin de l’aftercare de temps en temps. Vous pouvez – et devrez – le demander quand vous en avez besoin.

Il va sans dire que vous ne devriez probablement pas vous engager avec quelqu'un qui n'est pas prêt à fournir ces soins; Bien que le ressenti du soin et la quantité d'énergie requise varient comme vous pouvez le voir à partir de notre publication.

Certaines personnes mettent au point par écrit l’aftercare dans leurs contrats BDSM alors que d'autres l'abordent juste à l’oral. Pour certains, la prise en charge vient naturellement. Vous ne vous êtes peut-être même pas rendu compte que les câlins que vous partagez avec votre homme après une interaction BDSM font partie de la prise en charge de BDSM. Pourtant, ils le sont!

Enfin, l’aftercare est quelque chose dont vous pourriez avoir besoin et que vous pouvez vous apporter même si vous jouez en solo. Certaines personnes aiment un peu d'auto-flagellation, par exemple, il leur appartient d'apaiser la zone qu’elles ont flagellée et de s'assurer qu'elles ne risquent rien. Envisagez l'aide d'un ami de confiance au cas où vous auriez besoin de soins post-jeu lorsque vous êtes seul.
Bien sûr, vous n’en aurez peut-être pas besoin.
Par exemple, il se peut qu'il n’y ait aucune descente après une séance légère de cordes. Mais il vaut mieux prévoir ce qui pourrait arriver et être préparé que de ne pas l’avoir fait.

Aussi essentiel que soit l’aftecare BDSM, il peut parfois être simple et facile. Parfois, ce dont votre partenaire a besoin peut sembler difficile ou étrange, mais vous devez toujours faire un effort pour préserver sa sécurité émotionnelle et physique.







25 septembre 2017

Qu'est-ce que le Subspace?


Depuis quelques temps j'avais le projet d'écrire un article sur le SUBSPACE, cet état de conscience altéré que ressentent parfois les soumis lorsqu'ils sont entre les mains de leur Dom.
Cependant, un autre blogueur a été "plus rapide" que moi. 


Il a également abordé le sujet du DOMSPACE, car oui le Dom ressent également l'intensité du moment partagé... même si il est très peu abordé dans la plupart des sites (personnellement je n'avais rien trouvé sur le sujet)

Je partage donc avec vous les liens vers ces articles qui sont très bien faits.


Subspace et aftercare (traduction française): lien ou PDF
Le subspace: lien ou PDF
Subspace, jouissance de la soumise: lien ou PDF
Le Domspace: lien ou PDF
Le drop et sub-drop: lien ou PDF
Le drop chez les Dom: lien ou PDF

Le BDSM, point de vue neuroscientifique: lien



Lady Agnès

11 septembre 2017

24h au service de Lady



Apprentissage obligatoire, celui de passer entre les mains de Lady Agnès. J'ai eu ce privilège ce weekend et je me remets doucement de mes émotions. 

Après un premier rendez-vous la semaine précédente, étape obligatoire avant que Lady Agnès ne m'invite à passer le week-end auprès d'Elle, je me présentais à l'heure dite devant Sa porte.

Comme pour le premier rendez-vous, pas question d'avoir une minute de retard sinon Lady Agnès tourne les talons même si vous avez fait 200 km pour La voir. L'obéissance s'apprend au berceau. J'ai donc pris de l'avance pour ne pas stresser. Raté ! J'ai quand même stressé et suis arrivé juste à temps.

J'aperçois Lady Agnès qui arrive au loin et les ordres n'attendent pas après un regard scrutateur mais un sourire qui dit "Bienvenue". Elle n'apprécie pas que je me présente à Elle en short même si j'avais soigné mon look. Elle me le fait remarquer puis nous prenons ma voiture et Elle m'explique le programme de la journée. Courses, déjeuner au restaurant, achats pour Elle et d'autres pour moi. Ma curiosité est à son comble mais je ne pose pas trop de questions sachant que Lady Agnès avait déjà tout organisé et pensé...et qu'Elle ne supporte pas que l'on s'immisce dans Ses affaires. Tout fut fait et nous arrivâmes chez Elle. 

J'entre chez Lady Agnès après Lui avoir cédé le passage et referme la porte. Je ne bouge pas, j'attends.
- Pose ta valise là et agenouille toi devant moi.
Mon éducation a commencé au moment où j'ai respiré l'air de Son domicile.
- Je vais te donner des consignes et tu vas bien écouter.

Je n'avais que le droit de répondre "Oui Lady" ou "Non Lady" ou " J'ai compris Lady". C'est tout. Je ne reviendrai pas sur les mots interdits car je les ai déjà expliqués dans mon journal de soumission.
Je venais de faire deux heures de voiture et j'étais là, agenouillé, attendant les ordres de Lady. Elle se lève, tourne autour de moi, rectifie ma position.
-  On ne se  tient pas les mains dans le dos, Elles doivent reposer sur les fesses sans se toucher. Et le dos droit ! La tête baissée.
Mes jambes tremblaient d'engourdissement du trajet en voiture et je me fis reprendre.
- Ne bouge pas !.

J'écoute alors les règles qui allaient régir mon week-end auprès de Lady. Tout d'abord, chez Elle, interdiction de parler ou de la regarder. Toujours avoir la tête baissée. Juste répondre à Ses questions ou acquiescer à Ses ordres. Au cas où je souhaiterais poser une question, je devrais me prosterner à Ses pieds et attendre qu'Elle daigne s'intéresser à moi et me dise :

-  Oui, qu'y a t-il ?

Alors et seulement alors, j'aurai le droit de m'adresser​ à Elle. Il existe cependant, chez Lady, un espace de parole qu'Elle autorise parfois dans Son petit jardin pour Ses pauses cigarette auxquelles j'ai aussi droit si j'ai terminé ma tâche. Mais interdiction de lever les yeux quoiqu'il arrive. Sauf si Elle vous ordonne de La regarder. Là, il faut obéir. Je vous le conseille.

Me voilà prévenu. J'étais heureux d'avoir de telles règles, précises, incontournables car j’étais comme un écolier qui découvre sa classe et sa maîtresse. Effrayé mais bien cadré, rassuré par cette forte présence et inquiet de ce nouveau monde qui s'offre à moi, me voilà prêt à obéir et à apprendre. Pendant que j'écoute la lecture de ces règles, je suis à genoux. Lady m'attache un collier de soumis temporaire avec une laisse et saisit l'occasion pour me demander mon cahier de punitions que j'avais scrupuleusement rempli dans notre semaine d'échanges par mail. Une des punitions concernant les majuscules n'avait pas reçu d'éclaircissement sur le contenu de la punition. Elle m'apprend que chaque mot interdit me coûterait une minute à genoux. J'en avais inscrit onze sur mon carnet et mes genoux me faisaient déjà souffrir. Je fais la grimace, ce qui plaît à Lady Agnès qui, sans sourciller m’annonce onze minutes supplémentaires à genoux devant Elle si pendant la punition je bouge, le décompte repartirait à zéro. Elle corrige ma position et s'affaire sur Son ordinateur tout en fumant, détendue, pendant que, les yeux baissés, je tremble de douleur dans le dos et les genoux sans broncher. Je tiens les onze minutes et Elle me libère. Je n'en reviens pas d'avoir tenu et découvre que j'ai une volonté supérieure à celle que je m'imaginais.


« Bien » me dit-Elle puis Elle installe le décor en me travestissant en soubrette. Je me mets nu devant Lady et Lui propose trois culottes qu'Elle m'avait demandé d'acheter avant de venir La voir. J'enfile la culotte en dentelle qu'Elle choisit, puis tourne sur moi-même pour qu'Elle me détaille. Une fois satisfaite, Elle me tend une robe décolletée noire que j'enfile, assez jolie et qui me va à ravir (c'est mon avis). Le résultat semble convenir à Lady Agnès et Elle termine le tableau en m'attachant dans le dos un joli tablier blanc en dentelle. Je me regarde dans une glace et suis surpris de me plaire. Il faut préciser que si j'ai aimé qu'Elle me travestisse, ce n'est pas un de mes fantasmes. Elle me commande alors de nettoyer la cuisine et de ranger certaines choses dans Son appartement sans toucher à Ses affaires personnelles desquelles il m'est interdit de m'approcher. La petite soubrette que je suis devenue s'active et fait le ménage.


Je ne détaillerai que peu la séance de correction au fouet et au martinet qui m’a valu d'être reconnu par Lady Agnès comme étant le soumis le plus résistant qu'il Lui ait été donné de fouetter, ce dont je ne tire absolument aucune gloire car là n'est pas ma fierté. J'ai eu droit à cent coups de martinet qui m’ont chauffé avec bonheur le dos et les fesses puis au fouet, de fabrication artisanale mais magnifique car Lady crée certains de ses jouets BDSM. Eh oui ! Elle est pleine de talents...si vous saviez !! Le fouet fait tout de même plus mal que le martinet mais j'aime sentir la force de Lady sur mon corps.

Comme je suis résistant, Elle décide de tester sur moi un paddle à trois branches que Lui a confié un ami Dominateur et pour lequel Elle attendait la bonne occasion. Je fus celle-ci. J’ai reçu dix coups de paddle et là, j’ai ressenti l'adrénaline et l'endorphine monter dans mon cerveau. Tout de même... Je l'attendais, cette sensation d'être saoul, ailleurs, baigné d'une lumière intérieure, pleurant, lâchant enfin prise, m'abandonnant à mon sort, aux mains de Précieuse Lady Agnès.

Au cours de cette séance, Lady a alterné coups et caresses avec un savant rythme qui m’a fait sursauter à chaque fois. Les caresses de Lady, messieurs les soumis, sont une divinité venue d'un autre monde car Elle y ajoute des mots qu'Elle vous susurre à l'oreille d'une voix douce et suave, comme le vent de la vie qui porte Ses mots à vos oreilles... J'en frémis encore ! A cette pensée, mon cœur se serre à l'idée de ne pas La voir avant longtemps. Mais un soumis n'a aucun droit.


Pour conclure ce week-end avec Lady Agnès, je citerai trois situations qui m’ont marqué.


La première et non la moindre est la douche de Lady. Vous vous dîtes « Comment ? Il a eu droit d'assister à la douche de Lady Agnès ? » Pas tout à fait. Lady me fait signe de La suivre dans la salle de bain, m'indique qu'Elle va prendre Sa douche. Je suis le premier surpris de cette invitation. Mais Lady a plus d'une corde à Son arc.

- Suis-moi  et ferme la porte.  Maintenant, tu vas te prosterner devant la baignoire et ne jamais lever les yeux vers moi sinon tu seras puni à la cravache!

Elle prend le temps de vérifier ma position de soumis puis, décidant que cela Lui convenait commence à se déshabiller. Mon front contre le sol, mes bras allongés devant moi, prosterné à l'infini, je ne vois que les carreaux blancs de la salle de bain mais je sens Sa présence tout près de moi. Cela me bouleverse. Je respire vivement. Alors Elle retire Sa culotte de la journée et la jette sous mon nez en me disant :
- tiens, un petit cadeau!
Je reçois le parfum de Ses effluves comme une violente caresse érotique dans mon cerveau dès je la respire. Par respect pour Lady, je ne détaillerai pas ce que je ressenti mais l'acte en lui-même me fait l'effet d'une bombe.
-  Tu a l'air d'aimer ça,  me dit-Elle.
Affolé, je Lui réponds que oui.
-  Tu aimes mon odeur ? me demanda-Elle.
J'acquiesce avec chaleur. Puis le bruit de la douche recouvre le silence de la salle de bain. Je l'imagine se lavant, tout en sentant l’odeur de Son intimité sous mon nez. Ca a été un grand moment pour moi et je Vous en remercie Précieuse Lady.
J'ai eu le droit de Lui tendre Sa nuisette puis Son peignoir de satin, les yeux toujours baissés, puis je L’ai suivie au salon, tenu en laisse. Lady, dans un sourire  malicieux, glisse Sa culotte usagée dans un des anneaux de mon collier, prend le temps d'appliquer la partie la plus odorante près de mon nez et nous avons continué la soirée ainsi.

La deuxième situation est la cage de chasteté. Élément plus que troublant, rempli de fantasmes, cette cage métallique que m'a demandée d'acheter Lady Agnès, je la porte pour Elle. Symbole de Sa puissance absolue enfermant ma virilité masculine  dans une cage dont Elle seule a la clé, pendue à Son cou, cet acte de Domination totale  m'a séduit jusqu'à ce que je la porte vraiment. Métallique, lourde, cette cage m’a très vite gêné. Il m’a été d'abord difficile de faire passer mon « paquet » comme l'appelle Lady, dans l'anneau, et enfin mon « clitoris » comme a coutume de l'appeler Lady est difficilement passé dans la cage. Bref, ce n’était pas ce que j'espérais. Comme quoi, du fantasme à la réalité, il y a plus qu'un pas. Mais heureusement, le jeu délicieusement cruel de Lady Agnès qui joue avec la clé pendue à Son cou en me regardant,me redonne espoir.
-  J'aime bien cette clé autour de mon cou, charmant.  me dit-Elle.
Les yeux baissés, je rougissais un peu et Elle s'en amusa.
-  Maintenant tout ça est à moi.
Je porte cette cage depuis cinq jours et je commence à m'y habituer. Plus possible de jouer avec mon « doudou » quand j'ai besoin de me rassurer le soir, sans compter les pincements et transpirations que cela me provoque au travail.
« Cela te permettra de te concentrer sur autre chose que ton clitoris et tu verras, tu vas commencer à vivre autrement ». J'avoue n'en n'être qu'au début d'un apprentissage douloureux comme beaucoup d'apprentissages. On ne change pas des années d'habitude et de confort comme cela. Mais encore une fois, Lady est là. Le cadenas métallique est réservé pour chez Elle. Lorsque je rentre chez moi, Elle me met un cadenas en plastique numéroté dont Elle note le numéro avant que je parte. Elle veille sur tout, surveille ma cage en me demandant à l'improviste une photo de mon clitoris enfermé dans ma cage, pour être sûre que je n'ai pas changé le cadenas. Sa présence, Son exigence fondent le socle de Sa présence auprès de moi car je dois le reconnaître, j'ai besoin d'Elle. Elle, n'a pas que moi comme apprenti soumis. Mais je Lui garde une confiance absolue.

La troisième et dernière situation que je souhaite évoquer (il y en aurait tant que je dois bien m'arrêter un jour) est le moment du couché. Lady me demande tout d'abord de défaire Son lit pour qu'Elle puisse se coucher. J'ouvre donc Son lit puis Elle m'indique mon lit, un matelas gonflable qu'Elle m'avait fait acheter le matin chez Décathlon, coincé entre le pied de Son lit et le mur. Puis, souriante, Elle sort de sous Son matelas, une longue chaîne qu'Elle déroule entièrement, attachée par une extrémité à Son lit et de l'autre.... à ma cheville. Et oui, chers soumis, je suiss enchaîné pour dormir. Lady m'attache avec délicatesse et un certain plaisir cette chaîne à la cheville droite et me regarda en me demandant :
-   Cela ira pour dormir ? 
Malgré un sadisme présent et assumé, Lady a toujours pris soin de moi. Je vais dormir attaché en trois points. Au cou avec mon collier, au sexe par la cage de chasteté et à la cheville par cette longue chaîne. Si avec tout cela vous ne vous sentez pas « Son soumis », alors je ne sais pas ce qu'il vous faut ! Elle me demande si je n'aurai pas froid, car aucun drap ni couverture n'habille mon matelas pendant que Son majestueux lit trône recouvert d'une belle couette chaude et de jolis draps rouges. Je minaude que je risque peut-être d'avoir froid aux pieds et Elle me jette une petite couverture légère en me disant que cela suffirait bien. Je me sens traité comme un vulgaire esclave mais cela m'excite l'esprit et je m'allonge contrit dans ce petit lit pendant que ma Lady, chaudement s'enfonce dans le sien.
-  Bonne nuit malcolm.
-  Bonne nuit Lady.

Je m'endors très vite après cette intense journée auprès de Lady Agnès.

malcolm

[note de Lady: malcolm a droit à un matelas gonflable pour des raisons médicales, les autres n'ont qu'un mince tapis de gym)

9 septembre 2017

Flagellation : sécurité et abus



[NB :Dans cet article je vais dire Top pour parler des Dominants et Dominantes, bottom pour les soumis, soumises et autres kinksters]

Merci à tous ceux qui m'ont donné des éléments pour cet article.



  Depuis quelque temps, à travers mes rencontres et mes échanges, je découvre et en suis choquée, que certains Top pratiquent la flagellation n’importe comment.

  Les bottom novices ont remis leur confiance entre les mains d'un autre et cet autre n’est pas fichu de garantir la sécurité de celui/celle qui s’offre. Et bien sur, les novice ou débutants ne se rendent même pas compte qu’on les met en danger.

Voilà pourquoi, j'ai décidé de faire cet article… et à en juger par la réaction de certains sur Facebook, lorsque j'ai parlé de ce projet et de ma recherche de documents en rapport, il semble que cela ne soit pas du luxe, aussi bien pour les bottom que pour les Top (ce qui, de ce côté me catastrophe !).

  Cet article n'est en fait qu'une introduction aux liens vers les informations que l'on peut trouver sur d'autres sites et qui sont très bien faits...

Tout d'abord, je vous mets la réponse que m'a faite quelqu'un sur Facebook (merci Avelino) et qui résume très bien les choses:

Pour tout ce qui concerne les jouets d’impact, il faut prendre en compte plusieurs paramètres : le poids total de l’engin, la surface d’impact et la souplesse. Pour le martinet, il faut prendre en compte aussi le nombre de lanières, la forme des lanières et le matériau utilisé. L’énergie accumulée dépend du poids et de la vitesse, la dissipation de l’énergie lors de l'impact dépend de la surface sur laquelle cette dissipation se produit, et de la souplesse qui va permettre de dissiper en surface ou en profondeur. Donc si on résume un peu : 
  • objets très solides : impact en profondeur (paddle, canne, stick, schlagg…).
  • Peu de lanières ou lanières fines : petite surface d'impact = dissipation sur une petite surface, donc grosses marques.
  • Beaucoup de lanières épaisses = lanières assez rigides et beaucoup d’énergie= gros impact un peu plus profond.
  • Beaucoup de lanières fines et plates = peu d’énergie donc marques superficielles…

Chaque instrument agit différemment… une cravache n’agit pas comme une canne ou comme un paddle… la zone, le type et la répercussion d’impact n’est pas la même, le rapport poids/ vitesse/ taille est différent… c’est comme le coefficient de pénétration d'une aiguille et d’une balle. Donc, il convient de savoir ce qu’on utilise, comment on l’utilise et où on l’utilise et si la personne prend des médicaments ou des traitements, [a des problèmes de santé], etc.
La main [de celui qui tient l'objet], l'objet et la condition physique de la soumise sont les 3 paramètres du risque.Tout cela pour dire qu’on peut tout faire mais pas n'importe comment et que même hors visage il y a des zones à éviter… juste une question d'anatomie et de bon sens.
Conduire, c'est ouvert à tout le monde mais il faut un permis, pareil pour jouer avec des objets dangereux, il faut un minimum de savoir. "


  Donc noubliez jamais que chaque “outil” peut, selon l’intensité et l’intention mise par la main qui le tient, être aussi bien caressant qu’une arme redoutable.  Chaque outil crée un impact différent, plus l'objet est lourd, plus l’onde de choc dans le corps sera profonde et importante. Un coup de martinet lourd sur le dos peut se ressentir jusqu'à l'avant du torse.
Sans compter que certaines marques peuvent apparaître plusieurs jours après.

  Je ne parle ici que de la flagellation, mais il en va bien entendu de même pour le spanking, canning etc...

N’hésitez pas à échanger avec des personnes d’expérience


Image pour les zones de flagellations
(merci  à Barbara pour cette planche, que j'ai mise en français)


[ NB: attention le torse des femmes est bien plus fragile (les seins sont constitués de graisse mais surtout de glandes) que celui des hommes et l'entre-jambes des hommes plus fragile que celui des femmes... ce sont là des évidences , mais toujours utile de les rappeler]


Informations détaillées 


  N’oubliez jamais que tout ceci n'a pour finalité que le plaisir, donc si vous avez le moindre doute, 
  • si, vous, bottom sentez que l’on dépasse vos limites (un Top étant un être humain, il n'est pas infaillible) alors dites le Safeword (et si vous pratiquez avec quelqu’un qui ne vous en a pas donné un ou que vous venez juste de rencontrer, mon conseil, communiquez ou fuyez !) 
  • et, vous, Top, si vous n’êtes pas sûrs de vous, ne pratiquez pas tant que vous vous n’êtes pas "formés" et restez-en à la simple fessée qui sera moins risquée, n'oubliez jamais que l'humilité et aussi une grande qualité chez un Dom. [j'avoue avoir moi-même encore appris en rédigeant cet article]
  J'ajouterai aussi une chose, vous, Top, lorsque vous flagellez, ne cessez jamais d'observer votre "victime", tout son corps ( la réaction de la peau , la respiration, etc...) vous parle et vous guide, il vous dit si tout va bien ou non... Pour ma part, je n’hésite jamais à tester la réactivité / la conscience ou à demander régulièrement si tout va bien, sans que cela n’altère pour autant la qualité des sensations des deux partenaires en présence. Et lorsque la personne ne me répond plus (et, non, cela ne signifie pas qu'elle est morte 😉 ), j’arrête aussitôt.



  Je finirai sur un coup de gueule (décidément, en ce moment, je les cumule): 
J’ai découvert que certains prétendus Doms masquent sous les pratiques BDSM leurs instincts violents (voir même de la violence conjugale). Imaginez ma réaction lorsque une soumise m’a raconté un jour qu’un homme (car là je refuse de le considérer comme un Dominant digne de ce nom) lui avait mis des coups de poing dans le ventre. Lorsqu’elle a ajouté que aucun autre partenaire de jeux ne lui avait fait subir cela, je me suis écriée : “Heureusement ! car ça, ce n’est pas du BDSM !!”. Débutante, elle l'ignorait.

  Il est aussi de la responsabilité des bottom, novices ou non, de s'informer sur les règles de sécurité des pratiques qu'ils veulent/vont subir, de prendre garde à leur intégrité physique (autant que psychologique). Ainsi, s’ils se retrouvent entre les mains d'irresponsables (ou de psychopathes) , ils pourront éviter / stopper net toute pratique les mettant en danger et, à n’en pas douter, se faire du coup une idée de la personne qu'ils ont en face d'eux.

Lady Agnès



Si vous avez des remarques, compléments d'information, des corrections et/ou des liens vers de la documentation utile sur le sujet, n'hésitez pas à les mettre en commentaires.

13 septembre 2017 

  Suite à des questions qui m'ont été posées sur un des sites où j'ai partagé cet article, je vous mets en copie la réponse que j'ai faite. Je pense que cela peut compléter l'article, car elle aborde un peu plus la responsabilité des bottom.

"... Je n'oublie nullement la responsabilité du bottom pendant la flagellation, il est effectivement de son devoir de ne pas aller lui-même au delà de ses limites et de savoir les signifier d'une manière ou d'une autre au Top.
Dans une relation "éphémère", il y a tout simplement le safeword que peut utiliser le bottom, et si pas de SW il dit STOP et le Top doit l’écouter et s’arrêter.
Dans ces deux cas, je dirai que le maître mot pour le Top est: progressivité
Ce n'est pas parce qu'un Maso va dire qu'il supporte le fouet qu'il faut forcement l'attaquer de but en blanc au single-tail.

Je ne suis pas sans ignorer que certains masochistes sont compliqués à gérer pour les Top, ils veulent toujours plus toujours plus loin et peuvent parfois se mettre en danger eux-même en ne disant pas STOP. Sur ce point j'ai parfaitement conscience de la difficulté rencontrée par le Top. Pour ma part, j'estime que si le Top ne doit pas trahir la confiance du bottom, il en va de même de l'inverse. Un bottom doit lui aussi être digne de confiance, ne pas se mettre en danger et ne pas mettre le Top dans une situation que je qualifierai "d’échec"...  Après il y a aussi des signes physiques, comme par exemple la peau qui se déchire alors que le bottom ne veut pas de marques doit forcement être un signe d’arrêt total!

Vous me demandez ce que moi, je mets en œuvre pour rendre ma tâche "plus facile" (mais après tout, qui peut prétendre que d’être Top est facile). Je pense l'avoir abordé un peu dans mon article mais il est vrai que je n'ai pas mentionné une chose très importante: l’honnêteté du bottom. Et là on revient sur le point développé précédemment. Donc quand je demande à la "victime" si tout va bien, j'attends d'elle une totale sincérité. Mes partenaires savent que si un jour, ils trahissent cette confiance-là, plus jamais je ne "jouerai" avec eux, point!

Tout cela pour dire que je pense que les choses qui priment dans ces pratiques comme dans toutes les autres du BDSM sont la communication et la confiance entre les deux partenaires, et qu'elles relèvent l'une comme l'autre de la responsabilité des deux partenaires.

J’espère avoir répondu à vos questions. 
Après, il ne s'agit là que de mon avis personnel, je ne prétends nullement détenir LA vérité."

17 septembre 2017

J'avais oublié une précision de taille, tellement elle me semble évidente.. mais là encore, découverte que cette évidence ne l'est pas pour toutes et tous...


On ne pratique pas sous l'influence de l'alcool ou de toute autre substance pouvant altérer le jugement et la vigilance, aussi bien pour les top que pour les bottom.



Lady Agnès


5 septembre 2017

Coup de gueule

ou: ras-le-bol des "sales gosses"












[NB : ce texte n’engage que moi, il n’aborde les choses qu’en fonction de ma propre vision de la Domination, enfin de celle que je veux vivre.]





Il y a presque un an, j’ai écrit dans l'article  « Avis aux soumis » ce que m’inspire certains d’entre eux.


Quelques mois plus tard, le constat n’est guère plus élogieux.



Ras le bol des pseudo soumis qui mettent en avant leur soi-disant soumission mais ne pensent qu’à eux, comme certains pseudo mâles « vanille » qui abordent une femme la bite en avant avec pour seule idée de se vider les couilles, des petits garçons à la recherche d’une « maman » pour être rassurer et obtenir toute l’attention à laquelle ils estiment avoir droit et des chiens qui s’accrochent à la jambe de n’importe quelle Domina ne faisant même pas la différence entre un lampadaire ou un être humain du moment qu’ils peuvent s’accrocher à quelque chose.



Ras le bol de ces pseudos soumis qui prétendent vouloir se mettre au service d’une Dame mais qui n’attendent qu’une seule chose : que la Dame soit au service de leurs petites envies.

Ras le bol, de ceux qui pleurnichent dès qu’ils ne sont plus le nombril du monde.
Ras le bol des « clébards » la langue pendante prêts à baver sur n’importe quelles bottes sans même s’intéresser à la personne qui les porte.

Ras le bol de tous ces spécimens (et la liste n’est malheureusement pas exhaustive) qui prétendent s’offrir mais qui en fait reçoivent, prennent et vampirisent en pensant que la Dame se contentera uniquement du plaisir de les voir à genoux devant elle. De ces hommes qui ne valent finalement pas mieux que ceux qu’ils critiquent et ne respectent pas plus que les autres la Femme qui est en face d’eux.

S’offrir/ donner, se soumettre/dominer, c’est avant tout une relation humaine, un échange, un partage.

Et si vous voulez que l’on s’intéresse à vous alors apprenez :
  • à connaître la personne en face de vous, au-delà de la Dominatrice
  • à montrer qui vous êtes, au-delà du soumis


Si vous voulez être dominer
  • à donner, plus que votre corps
  • à vous soumettre au-delà du fouet


Si vous voulez que l’on respecte vos sentiments
  • à accepter que vous avez en face de vous un être humain fait de chair, de sang et de sentiments
  • à respecter les sentiments de la Femme autant que celle de la Dominatrice


Si vous n’êtes pas capable de tout cela, alors vous ne faites que prétendre vous soumettre.
Vous ne vivez qu’un simulacre de soumission et alors ne vous étonnez pas de ne rencontrer que des simulacres de Dominantes.


J’en viens parfois à comprendre les moneymiss et celles qui en arrivent à parler aux soumis comme à des « sous-merde »
Cela ne sera jamais mon cas, mais quand je vois ce que je vois, que je lis ce que je lis, je vous jure que parfois cela me démange…



Lady Agnès


Une fois n'est pas coutume, je vous annonce dès maintenant le thème du prochain article sur lequel je travaille: 
Flagellation: sécurité et abus.