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Avertissement

11 septembre 2017

24h au service de Lady



Apprentissage obligatoire, celui de passer entre les mains de Lady Agnès. J'ai eu ce privilège ce weekend et je me remets doucement de mes émotions. 

Après un premier rendez-vous la semaine précédente, étape obligatoire avant que Lady Agnès ne m'invite à passer le week-end auprès d'Elle, je me présentais à l'heure dite devant Sa porte.

Comme pour le premier rendez-vous, pas question d'avoir une minute de retard sinon Lady Agnès tourne les talons même si vous avez fait 200 km pour La voir. L'obéissance s'apprend au berceau. J'ai donc pris de l'avance pour ne pas stresser. Raté ! J'ai quand même stressé et suis arrivé juste à temps.

J'aperçois Lady Agnès qui arrive au loin et les ordres n'attendent pas après un regard scrutateur mais un sourire qui dit "Bienvenue". Elle n'apprécie pas que je me présente à Elle en short même si j'avais soigné mon look. Elle me le fait remarquer puis nous prenons ma voiture et Elle m'explique le programme de la journée. Courses, déjeuner au restaurant, achats pour Elle et d'autres pour moi. Ma curiosité est à son comble mais je ne pose pas trop de questions sachant que Lady Agnès avait déjà tout organisé et pensé...et qu'Elle ne supporte pas que l'on s'immisce dans Ses affaires. Tout fut fait et nous arrivâmes chez Elle. 

J'entre chez Lady Agnès après Lui avoir cédé le passage et referme la porte. Je ne bouge pas, j'attends.
- Pose ta valise là et agenouille toi devant moi.
Mon éducation a commencé au moment où j'ai respiré l'air de Son domicile.
- Je vais te donner des consignes et tu vas bien écouter.

Je n'avais que le droit de répondre "Oui Lady" ou "Non Lady" ou " J'ai compris Lady". C'est tout. Je ne reviendrai pas sur les mots interdits car je les ai déjà expliqués dans mon journal de soumission.
Je venais de faire deux heures de voiture et j'étais là, agenouillé, attendant les ordres de Lady. Elle se lève, tourne autour de moi, rectifie ma position.
-  On ne se  tient pas les mains dans le dos, Elles doivent reposer sur les fesses sans se toucher. Et le dos droit ! La tête baissée.
Mes jambes tremblaient d'engourdissement du trajet en voiture et je me fis reprendre.
- Ne bouge pas !.

J'écoute alors les règles qui allaient régir mon week-end auprès de Lady. Tout d'abord, chez Elle, interdiction de parler ou de la regarder. Toujours avoir la tête baissée. Juste répondre à Ses questions ou acquiescer à Ses ordres. Au cas où je souhaiterais poser une question, je devrais me prosterner à Ses pieds et attendre qu'Elle daigne s'intéresser à moi et me dise :

-  Oui, qu'y a t-il ?

Alors et seulement alors, j'aurai le droit de m'adresser​ à Elle. Il existe cependant, chez Lady, un espace de parole qu'Elle autorise parfois dans Son petit jardin pour Ses pauses cigarette auxquelles j'ai aussi droit si j'ai terminé ma tâche. Mais interdiction de lever les yeux quoiqu'il arrive. Sauf si Elle vous ordonne de La regarder. Là, il faut obéir. Je vous le conseille.

Me voilà prévenu. J'étais heureux d'avoir de telles règles, précises, incontournables car j’étais comme un écolier qui découvre sa classe et sa maîtresse. Effrayé mais bien cadré, rassuré par cette forte présence et inquiet de ce nouveau monde qui s'offre à moi, me voilà prêt à obéir et à apprendre. Pendant que j'écoute la lecture de ces règles, je suis à genoux. Lady m'attache un collier de soumis temporaire avec une laisse et saisit l'occasion pour me demander mon cahier de punitions que j'avais scrupuleusement rempli dans notre semaine d'échanges par mail. Une des punitions concernant les majuscules n'avait pas reçu d'éclaircissement sur le contenu de la punition. Elle m'apprend que chaque mot interdit me coûterait une minute à genoux. J'en avais inscrit onze sur mon carnet et mes genoux me faisaient déjà souffrir. Je fais la grimace, ce qui plaît à Lady Agnès qui, sans sourciller m’annonce onze minutes supplémentaires à genoux devant Elle si pendant la punition je bouge, le décompte repartirait à zéro. Elle corrige ma position et s'affaire sur Son ordinateur tout en fumant, détendue, pendant que, les yeux baissés, je tremble de douleur dans le dos et les genoux sans broncher. Je tiens les onze minutes et Elle me libère. Je n'en reviens pas d'avoir tenu et découvre que j'ai une volonté supérieure à celle que je m'imaginais.


« Bien » me dit-Elle puis Elle installe le décor en me travestissant en soubrette. Je me mets nu devant Lady et Lui propose trois culottes qu'Elle m'avait demandé d'acheter avant de venir La voir. J'enfile la culotte en dentelle qu'Elle choisit, puis tourne sur moi-même pour qu'Elle me détaille. Une fois satisfaite, Elle me tend une robe décolletée noire que j'enfile, assez jolie et qui me va à ravir (c'est mon avis). Le résultat semble convenir à Lady Agnès et Elle termine le tableau en m'attachant dans le dos un joli tablier blanc en dentelle. Je me regarde dans une glace et suis surpris de me plaire. Il faut préciser que si j'ai aimé qu'Elle me travestisse, ce n'est pas un de mes fantasmes. Elle me commande alors de nettoyer la cuisine et de ranger certaines choses dans Son appartement sans toucher à Ses affaires personnelles desquelles il m'est interdit de m'approcher. La petite soubrette que je suis devenue s'active et fait le ménage.


Je ne détaillerai que peu la séance de correction au fouet et au martinet qui m’a valu d'être reconnu par Lady Agnès comme étant le soumis le plus résistant qu'il Lui ait été donné de fouetter, ce dont je ne tire absolument aucune gloire car là n'est pas ma fierté. J'ai eu droit à cent coups de martinet qui m’ont chauffé avec bonheur le dos et les fesses puis au fouet, de fabrication artisanale mais magnifique car Lady crée certains de ses jouets BDSM. Eh oui ! Elle est pleine de talents...si vous saviez !! Le fouet fait tout de même plus mal que le martinet mais j'aime sentir la force de Lady sur mon corps.

Comme je suis résistant, Elle décide de tester sur moi un paddle à trois branches que Lui a confié un ami Dominateur et pour lequel Elle attendait la bonne occasion. Je fus celle-ci. J’ai reçu dix coups de paddle et là, j’ai ressenti l'adrénaline et l'endorphine monter dans mon cerveau. Tout de même... Je l'attendais, cette sensation d'être saoul, ailleurs, baigné d'une lumière intérieure, pleurant, lâchant enfin prise, m'abandonnant à mon sort, aux mains de Précieuse Lady Agnès.

Au cours de cette séance, Lady a alterné coups et caresses avec un savant rythme qui m’a fait sursauter à chaque fois. Les caresses de Lady, messieurs les soumis, sont une divinité venue d'un autre monde car Elle y ajoute des mots qu'Elle vous susurre à l'oreille d'une voix douce et suave, comme le vent de la vie qui porte Ses mots à vos oreilles... J'en frémis encore ! A cette pensée, mon cœur se serre à l'idée de ne pas La voir avant longtemps. Mais un soumis n'a aucun droit.


Pour conclure ce week-end avec Lady Agnès, je citerai trois situations qui m’ont marqué.


La première et non la moindre est la douche de Lady. Vous vous dîtes « Comment ? Il a eu droit d'assister à la douche de Lady Agnès ? » Pas tout à fait. Lady me fait signe de La suivre dans la salle de bain, m'indique qu'Elle va prendre Sa douche. Je suis le premier surpris de cette invitation. Mais Lady a plus d'une corde à Son arc.

- Suis-moi  et ferme la porte.  Maintenant, tu vas te prosterner devant la baignoire et ne jamais lever les yeux vers moi sinon tu seras puni à la cravache!

Elle prend le temps de vérifier ma position de soumis puis, décidant que cela Lui convenait commence à se déshabiller. Mon front contre le sol, mes bras allongés devant moi, prosterné à l'infini, je ne vois que les carreaux blancs de la salle de bain mais je sens Sa présence tout près de moi. Cela me bouleverse. Je respire vivement. Alors Elle retire Sa culotte de la journée et la jette sous mon nez en me disant :
- tiens, un petit cadeau!
Je reçois le parfum de Ses effluves comme une violente caresse érotique dans mon cerveau dès je la respire. Par respect pour Lady, je ne détaillerai pas ce que je ressenti mais l'acte en lui-même me fait l'effet d'une bombe.
-  Tu a l'air d'aimer ça,  me dit-Elle.
Affolé, je Lui réponds que oui.
-  Tu aimes mon odeur ? me demanda-Elle.
J'acquiesce avec chaleur. Puis le bruit de la douche recouvre le silence de la salle de bain. Je l'imagine se lavant, tout en sentant l’odeur de Son intimité sous mon nez. Ca a été un grand moment pour moi et je Vous en remercie Précieuse Lady.
J'ai eu le droit de Lui tendre Sa nuisette puis Son peignoir de satin, les yeux toujours baissés, puis je L’ai suivie au salon, tenu en laisse. Lady, dans un sourire  malicieux, glisse Sa culotte usagée dans un des anneaux de mon collier, prend le temps d'appliquer la partie la plus odorante près de mon nez et nous avons continué la soirée ainsi.

La deuxième situation est la cage de chasteté. Élément plus que troublant, rempli de fantasmes, cette cage métallique que m'a demandée d'acheter Lady Agnès, je la porte pour Elle. Symbole de Sa puissance absolue enfermant ma virilité masculine  dans une cage dont Elle seule a la clé, pendue à Son cou, cet acte de Domination totale  m'a séduit jusqu'à ce que je la porte vraiment. Métallique, lourde, cette cage m’a très vite gêné. Il m’a été d'abord difficile de faire passer mon « paquet » comme l'appelle Lady, dans l'anneau, et enfin mon « clitoris » comme a coutume de l'appeler Lady est difficilement passé dans la cage. Bref, ce n’était pas ce que j'espérais. Comme quoi, du fantasme à la réalité, il y a plus qu'un pas. Mais heureusement, le jeu délicieusement cruel de Lady Agnès qui joue avec la clé pendue à Son cou en me regardant,me redonne espoir.
-  J'aime bien cette clé autour de mon cou, charmant.  me dit-Elle.
Les yeux baissés, je rougissais un peu et Elle s'en amusa.
-  Maintenant tout ça est à moi.
Je porte cette cage depuis cinq jours et je commence à m'y habituer. Plus possible de jouer avec mon « doudou » quand j'ai besoin de me rassurer le soir, sans compter les pincements et transpirations que cela me provoque au travail.
« Cela te permettra de te concentrer sur autre chose que ton clitoris et tu verras, tu vas commencer à vivre autrement ». J'avoue n'en n'être qu'au début d'un apprentissage douloureux comme beaucoup d'apprentissages. On ne change pas des années d'habitude et de confort comme cela. Mais encore une fois, Lady est là. Le cadenas métallique est réservé pour chez Elle. Lorsque je rentre chez moi, Elle me met un cadenas en plastique numéroté dont Elle note le numéro avant que je parte. Elle veille sur tout, surveille ma cage en me demandant à l'improviste une photo de mon clitoris enfermé dans ma cage, pour être sûre que je n'ai pas changé le cadenas. Sa présence, Son exigence fondent le socle de Sa présence auprès de moi car je dois le reconnaître, j'ai besoin d'Elle. Elle, n'a pas que moi comme apprenti soumis. Mais je Lui garde une confiance absolue.

La troisième et dernière situation que je souhaite évoquer (il y en aurait tant que je dois bien m'arrêter un jour) est le moment du couché. Lady me demande tout d'abord de défaire Son lit pour qu'Elle puisse se coucher. J'ouvre donc Son lit puis Elle m'indique mon lit, un matelas gonflable qu'Elle m'avait fait acheter le matin chez Décathlon, coincé entre le pied de Son lit et le mur. Puis, souriante, Elle sort de sous Son matelas, une longue chaîne qu'Elle déroule entièrement, attachée par une extrémité à Son lit et de l'autre.... à ma cheville. Et oui, chers soumis, je suiss enchaîné pour dormir. Lady m'attache avec délicatesse et un certain plaisir cette chaîne à la cheville droite et me regarda en me demandant :
-   Cela ira pour dormir ? 
Malgré un sadisme présent et assumé, Lady a toujours pris soin de moi. Je vais dormir attaché en trois points. Au cou avec mon collier, au sexe par la cage de chasteté et à la cheville par cette longue chaîne. Si avec tout cela vous ne vous sentez pas « Son soumis », alors je ne sais pas ce qu'il vous faut ! Elle me demande si je n'aurai pas froid, car aucun drap ni couverture n'habille mon matelas pendant que Son majestueux lit trône recouvert d'une belle couette chaude et de jolis draps rouges. Je minaude que je risque peut-être d'avoir froid aux pieds et Elle me jette une petite couverture légère en me disant que cela suffirait bien. Je me sens traité comme un vulgaire esclave mais cela m'excite l'esprit et je m'allonge contrit dans ce petit lit pendant que ma Lady, chaudement s'enfonce dans le sien.
-  Bonne nuit malcolm.
-  Bonne nuit Lady.

Je m'endors très vite après cette intense journée auprès de Lady Agnès.

malcolm

[note de Lady: malcolm a droit à un matelas gonflable pour des raisons médicales, les autres n'ont qu'un mince tapis de gym)

2 commentaires

  1. Bonjour Madame,

    Merci à Malcom pour ce récit, objet de votre rencontre avec lui…et des premisses de son education ou peut etre plus exactement des fondamentaux nécessaires pour etre à votre service.
    Mélange de cérébralité et de domination plus « physique », étant tres cérébral j’ai particulièrement apprecié les descriptions liées au comportement (pose, regard baissé) et aux humiliations (féminisation,culotte portée…)…le tout en imaginant le son de votre voix dans ces circonstances.

    Respectueusement

    stéphane

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    1. Si l’écriture est une des qualités de malcolm, l'autre est son entière disponibilité pour être à mon service. En effet, comment se dévouer totalement à une Dame si on se disperse dans plusieurs relations.. voilà pourquoi je refuse toujours les soumis qui sont déjà en couple...

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