<- Partie 2
...
Une soumise, je ne suis
rien d’autre. Lady veut me baiser : elle possède mon cul.
Lady veut que je sois sa bonne, c,'est normal, légitime. Lady me
contrôle, me possède ? Oui c’est mon statut, mon destin, ma
place, ma nature, peu importe les termes. Permettez-moi de ramper
Lady. De me prosterner. De lécher le sol que Vous foulez.
Une photo à supprimer
de *****, évidemment comment n’y ai-je pas pensé plus tôt.
C’était irresponsable. Heureusement que Lady est là. Confiance.
Elle ne vient pas facilement la confiance quand tu as trop de choses
à cacher. Alors rien que ça, un début de confiance qui t’ouvre
des horizons te fait respirer un grand coup. Rien à voir avec
l'orgasme, pas encore. C’est une récompense qui peut venir
naturellement si tu agis en conformité avec ton être, si tu
réalises ton désir, destin qui t’est le plus cher.
Le chemin est en forme
de spirale. Cette théorie me convainc assez après la lecture il y a
quelques années d’une leçon passionnante sur la résistance de
l’esclave. Il y a une forme logique de résistance qui apparaît
dans le développement d’un esclave. Résultat d’une lutte
intérieure entre le moi à qui l’on a appris quel devrait être
son rôle dans la société, d’un homme libre, avec tout ce qui est
censé aller avec, et le surmoi qui sait bien lui qu’au fond c’est
une nature d’esclave voué à la servitude qui l’habite et le
comble. Spirale donc, parce que tout progrès dans la réalisation de
la nature d'esclave conduit à une réaction d’une ampleur plus ou
moins forte selon la nature du privilège du « moi »
attaqué par le dressage (ou l'entraînement).
Donc soumis est là,
dans cette pénombre, et cette fraîcheur qu’il ressent, douce
fraîcheur, agenouillé, et c’est si naturel, rassuré, bercé,
calmé, entraîné par la voix de Lady. Elle a un timbre qui claque.
Lady peut cravacher de ses mots. Et justement – c’est maintenant
je crois, où à peu près, alors que soumis coupée en trois entre
ses pensées audacieuses sur la liberté de l’esclave la lutte
entre le moi et le surmoi, la sensation nette de sa petite queue qui
coule comme une chienne en chaleur, et le vide qui sied à la bonne
qu’il aime tant être au fond de lui (comme c’est drôle cela, au
fond de lui, pénétrée, délivrée, la bonne des neiges –
d’ailleurs Lady n’a-t-Elle pas fait justement remarquer qu’Elle
devait s’approprier le nom de soumis, le personnaliser pour Son
seul plaisir, que c’est doux à entendre – mais c’est venu
après en fait…).
Lady dévoile sa porte
des plaisirs. C’est beau. Les chaînes. Les instruments utiles :
fouet, martinet, d’autres dont soumis ne sait pas le nom. Ingénieux
ce manche à balai que l’on fixe, auquel on fixera les attaches de
poignet de soumis qui manque défaillir de plaisir. Ondules du cul
stupide soumis, mais elle le bouge son cul soumise dans
l’anticipation. Pour son plaisir à elle sans doute, avec vouloir
plaire à Lady, séduire Lady. Vous pouvez Lady Vous livrer à ce que
bon Vous semble. Tout Vous appartient de cette soumise que Vous avez
entravée. C’est quoi ce premier coup ? Tout juste léger sur
ce cul de soumise déjà entraînée. Gémir, ça vient logiquement,
naturellement, onduler du cul, oui, c’est trop bon.
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