J’aime être sous
Votre emprise, Vous le savez. Me retrouver par un signe, par un
geste, par un mot à genoux devant Vous. Devenir Votre friandise,
prêt à m’offrir à Votre gourmandise. C’est à chaque fois le
même plaisir pour moi de me dévêtir sous Votre regard, de Vous
présenter mon hommage et de recevoir le collier que Vous avez pour
moi. C’est aussi à chaque fois le même plaisir de savoir que
quelque chose de totalement inattendu m’attend auprès de Vous.
Justement, cette fois,
Vous avez décidé que j’allais Vous
parer d’un certain nombre d’atours pour ne pas dire tous Vos
atours. J’ai ainsi eu le plaisir de Vous déshabiller en partie, de
pouvoir admirer Votre corps. Puis, Vous m’avez laissé le choix
entre certaines tenues de ce que Vous alliez revêtir. Connaissant,
mon goût, Vous me proposiez des pièces en cuir, mais aussi d’autres
avec une autre matière. Cela a été le cas donc pour le corset que
Vous alliez mettre, mais aussi pour la jupe. Je vous ai ainsi habillé
pour ces deux accessoires, ainsi que les bas que j’ai fait glisser
le long de Vos jambes. J’y ai mis toute mon application, essayant
de Vous servir au mieux, prenant compte des conseils présents et
passés, et finalement content des remarques positives que Vous
m’avez faites, même si tout n’était pas encore parfait. Pour
finir, j’ai pu glisser une paire d’escarpins sur Vos
pieds. Vous étiez prête pour la suite et je ne savais toujours pas
à quelle sauce Vous alliez me dévorer. Mais à voir Votre regard,
je savais que cela serait avec délice pour Vous.
Nous sommes repassés
dans la pièce principale où à genoux, je Vous ai vu sortir ma
cagoule en cuir. Voilà un accessoire que Vous n’aviez jamais
utilisé avec moi. Or, pour en avoir parlé ensemble, Vous
connaissiez mon goût pour cet accessoire. Non seulement, par l’effet
de compression, de restreinte qu’il peut procurer, mais aussi, en
me dépersonnalisant, il me rend d’autant plus libre d’être ce
que je suis puisque mon image ne se reflète plus justement. Alors,
la cagoule a glissé le long de mon visage. Doucement, nécessairement
doucement, car elle est
étroite même avec les lacets bien desserrés. Sentir alors cette
contrainte s’installer, entendre les crissements le long de ma tête
du cuir qui glisse avec un son qui semble accentuer dedans, alors
qu’il est atténué à
l’extérieur, voilà un plaisir qu’il m’est difficile
d’expliquer, mais qui pour moi reste très fort. Et puis, une fois
installée, sentir les lacets se resserrer, ajouter encore à la
contrainte, et enfin apparaître devant Vous. Être
moi, et en même temps n’être plus moi. Mon visage a disparu
derrière ce masque et un certain nombre de barrières, que le visage
pourrait encore créer, peut disparaître.
...
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