(suite de l'article)
Donc, comme je l'ai dit, impossible de faire entrer les gens dans des cases. Je vais donc vous parler des différents soumis que j'ai rencontrés (ou pas d'ailleurs).
Commençons par ces derniers, ceux que je n'ai pas rencontrés (enfin pas dans mon "antre")
- les fantasmeurs qui se paluchent devant des vidéos Femdom, qui dialoguent sur le net avec les Dominas mais qui ne passeront jamais à l'acte (parmi eux, il y a aussi ceux qui se donnent des sensations en venant à la première rencontre informelle que j’impose et qui, après, disparaissent) ;
- les hommes attirés par la soumission, pour qui s’est très
présent, mais qui, pour tout un tas de raisons (de bonnes comme des
prétextes), n’ont pas encore franchi le cap du réel.
Passons
maintenant aux " pratiquants ", et pour me
simplifier la tâche, je vais les prendre dans l’ordre où je les ai
rencontrés :
- le joueur BDSM appelé " kinkster ". Il pratique
de temps en temps, mais le BDSM n’est pas indispensable à sa vie.
Il me semble que ceux-là sont plus dans les jeux de douleur (mais je
me trompe peut-être). Ils apprécient donc de temps en temps une
bonne flagellation comme d’autres iraient faire quelques
longueurs de piscine;
- les switchs et, là, plusieurs catégories :
- le Dom pratiquant qui a parfois besoin de ne plus avoir le pouvoir, de se " reposer ", de lâcher prise à son tour;
-
les Dom qui le sont devenus faute d’avoir trouvé une Dominatrice à qui se soumettre et sont devenus Dom pour pouvoir jouer BDSM (parfois de très bons soumis, parfois des souminateurs agaçants);
- ceux enfin qui changent de " rôle " au gré des rencontres, selon le feeling (car ne l’oublions pas, une relation BDSM est avant tout une « rencontre » entre 2 individus) ;
- ceux pour qui le BDSM n’est qu’une composante de leur vie,
je m’explique : ils oscillent entre relation Vanille et
soumission au gré des rencontres (sans doute aussi à cause de la
" pénurie " de Dominas). Poussés par leurs
besoins affectifs et/ou sexuels, ils s’engagent avec des femmes
non-dominantes mais quand ils en ont l'occasion, ils n’hésitent pas
à se mettre aux pieds d'une Lady.
Là
aussi deux catégories :
- ceux qui ne s'engageront jamais durablement avec une Dominatrice et pour qui la soumission n'est qu'un piment dans leur vie,
- ceux qui voudraient bien vivre leur soumission mais ne trouvent pas Celle avec qui la vivre pleinement;
- il y a aussi ces hommes pour qui la pratique des jeux BDSM n'est que
l'exploration de nouvelles sensations fortes dans leurs rapports
hommes /Femmes. Ils ne prennent dans la soumission que ceux qui les
arrangent et ne deviendront sans doute jamais des soumis en
appartenance. Ils sont juste motivés par le plaisir de leurs sens ;
- Pour aujourd'hui, je finirai sur une autre “catégorie” : ceux qui sont
tentés par la soumission, qui fantasment depuis longtemps et qui
vont finalement tenter le réel. Trop novices et/ou trop jeunes, ils
n'ont pas encore la maturité pour comprendre qu'entre fantasmes et
réalité, il y a un monde. Ai-je été trop dure ? (" la
vache, elle rigole pas!") Ou pas assez ? (“pourquoi elle a
pas sorti le fouet dès la première rencontre ?”). Une chose
est certaine, ils ont “fui”. Mais vous allez rire, depuis début
janvier, ils me recontactent tous l'un après l'autre pour se
représenter à mes pieds…
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