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4 septembre 2016

Patou, "bonne" à tout faire 3/3


<- partie 2

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Que se passe-t-il ensuite ? La servitude maintenant. À quatre pattes, la langue presque pendante, tu ne le fais pas ce serait trop sale, Elle te touche la tête gentiment, comme on le fait à une chienne (un chien). Tu as peur quelque part, tu es bien cela, le vertige.

Un apéritif, une pause cigarette, Elle prend soin de toi, toi tu veux être au pied, tu l'es, comment préparer la théière, tout vient dans le désordre, un chaos infernal, tu ranges ça dans tes cases à toi, tu apprends ton métier. Tu as peur de décevoir, vais-je me rappeler de tout, Elle implante des règles, Elle défriche, tu es toute retournée, femme de ménage, tu suis ses injonctions, tu te prosternes, tu te sens bien prosternée, tu as Sa voix qui te calme, tu te sens irriguée. La cravache à cet instant déclencherait des torrents de plaisir, mais tu es là pour le sien. Tu regrettes de ne pas avoir de grâce et d'élégance à quatre pattes. Tu t’appelleras « Patou», évidemment, je n'ai pas le choix de mon nom. Patou la suceuse, Patou la bonne, Patou la chienne. Tu feras ceci, oui tout de suite, non tu dois t'en rappeler, c'est profond, plus profond que le plug.

Et sur le carreau de la salle de bains, prosterné face contre terre, Elle prend une douche, l'eau coule, et Sa voix encore : « dis-moi…. », et tu racontes, tu as envie de lui décrire tout ce vice qui te remplit, tu serais dans un bordel livrée aux mâles concupiscents qui ne pensent qu'à te ramoner, et t'enfoncer leur bite bien profond ce serait presque pareil. Ta queue est vraiment inutile et petite, elle sert juste à te faire mouiller, et ça fait des tâches, ça se nettoie au vinaigre blanc, mais là près de la douche, tu cries, tu en as l'impression, Elle n'entend pas, il faut que tu parles clairement, dis-lui donc que tu n'es qu'un trou à combler prête à te rouler dans la fange.

Un dîner de tomates farcies, un miracle, le bicarbonate et l'eau chaude, je conserve le secret avec Elle. Quelle maîtrise, quelle virtuose. Tu L'admires. Tu Lui as aussi retiré Ses chaussures et souffert à la vue de Ses pieds martyrisés. Tu aurais aimé que sous tes doigts ces marques laissées disparaissent comme par enchantement.

Elle te complimente, justement. Tu sais que tu n'as pas encore donné ta pleine mesure, Elle le sait aussi, tu sais que tu vas avoir envie de t'enfuir, résister, mais que c'est écrit en toi, gravé. Elle te libère, tu as la tête vide. Elle pose une question, tu te rappelles. Non, tout est vide. Tu seras punie, si… Ni envie ni crainte, juste un blanc, ça va revenir je ne peux pas échouer comme ça, j'ai besoin de réfléchir, de me reposer. Tu dois laver ta culotte et tes bas, tu rentres chez toi, vite, tu laves ta culotte et tes bas. Tu es soumise ? Encore des murs à abattre, des barrières à lever. Étendre tes limites ? Oui. Tu as envie de quoi ? De Vos envies Lady.


Fin

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