Je
suis là, devant Elle, avec mes bas, la petite culotte, le
soutien-gorge et le corset qu’Elle m’a prêtés, mes cheveux de
blonde attachés en queue de cheval, collier et attaches aux
poignets et aux chevilles. Lady essaye de m’attacher à sa dernière
invention, un sommier de lit à lattes adossé à une porte,
spécialement amélioré pour ses soumis. Malheureusement, je suis
trop grande et le sommier glisse … qu’à cela ne tienne ! On
revient à la bonne vieille méthode. Lady m’attache à sa porte
directement comme elle l’avait fait la première fois. Je suis face
contre porte, je ne peux la voir, juste deviner, attendre, entendre… Elle caresse mon petit cul, par à-coup, descend brusquement ma robe
entre deux caresses, jusqu’à ce que celle-ci soit à mes pieds,
encore une caresse, un frôlement sur mon sexe en érection, et c’est
la culotte qui se retrouve à mes pieds avec la même vivacité. Elle
s’écarte de moi, va chercher quelque chose …
Qu’est-ce
que je fais ? Je tourne ma tête pour voir ce qu’Elle
prépare ? Non, j’attends … sagement … Elle ne m’a pas
donné de consigne. Je préfère ne pas la décevoir et attendre …
Elle
revient et caresse ma croupe tendue vers Elle de ses mains douces. Et
clac ! Première fessée et clac ! Cette fois ce ne sont
plus ses mains mais un paddle sans doute qui me fait sursauter sous
la douleur. Et puis c’est le tour du martinet ! J’encaisse
sans broncher. Chaque coup est une torture qu’Elle apaise de ses
caresses. De temps en temps, Elle attrape ce qui reste de mon
masculin et serre fort entre ses mains en tirant vers l’arrière.
Je lui appartiens. Elle peut en faire ce qu’Elle veut. Elle sait.
Ma respiration varie au rythme des assauts. Je ne pense à rien qu’au
prochain coup. Pour ne pas crier.
Plus
vite ! Le martinet tourne à plein. Je perds la tête, la notion
du temps, je ne suis plus que des fesses qui subissent les lanières
cinglantes. Elle s’arrête, me caresse en me demandant si je sais
encore où je suis. Oui ! Alors elle recommence de plus belle et
je ne vis que pour recevoir les attaques de son martinet !
Ça
y est ! Elle a décidé que j’avais souffert suffisamment
longtemps. Je suis fier de moi… Toute la pression s’évacue d’un
coup. Une bouffée m’envahit. J’ai envie de pleurer de plaisir.
Je pleure ! Un peu … ne pas montrer à quel point je suis
bien. J’ai envie d’éclater en sanglots ! Mais pas
aujourd’hui. Peut-être une autre fois … Des réminiscences de
mon masculin …
J’ai
envie de la toucher, le lui dit. Elle s’approche de moi et me
console de sa douceur. Ses paroles sont douces. Je sais où je suis.
Assis sur un pouf, chez Elle. Dans un état second. Elle, debout, me
prend contre Elle et me permet de lui caresser
les jambes. Je profite de ce moment alors que je redescends sur terre
à ses côtés. Elle m’accompagne. Toujours envie de pleurer … et
puis je reviens à moi. Je suis épanouie. Incrédule, abasourdie de
ce que j’ai ressenti ! En manque déjà !
Clara
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