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27 septembre 2016

Le martinet (par Clara)



Je suis là, devant Elle, avec mes bas, la petite culotte, le soutien-gorge et le corset qu’Elle m’a prêtés, mes cheveux de blonde attachés en queue de cheval, collier et attaches aux poignets et aux chevilles. Lady essaye de m’attacher à sa dernière invention, un sommier de lit à lattes adossé à une porte, spécialement amélioré pour ses soumis. Malheureusement, je suis trop grande et le sommier glisse … qu’à cela ne tienne ! On revient à la bonne vieille méthode. Lady m’attache à sa porte directement comme elle l’avait fait la première fois. Je suis face contre porte, je ne peux la voir, juste deviner, attendre, entendre… Elle caresse mon petit cul, par à-coup, descend brusquement ma robe entre deux caresses, jusqu’à ce que celle-ci soit à mes pieds, encore une caresse, un frôlement sur mon sexe en érection, et c’est la culotte qui se retrouve à mes pieds avec la même vivacité. Elle s’écarte de moi, va chercher quelque chose …

Qu’est-ce que je fais ? Je tourne ma tête pour voir ce qu’Elle prépare ? Non, j’attends … sagement … Elle ne m’a pas donné de consigne. Je préfère ne pas la décevoir et attendre …

Elle revient et caresse ma croupe tendue vers Elle de ses mains douces. Et clac ! Première fessée et clac ! Cette fois ce ne sont plus ses mains mais un paddle sans doute qui me fait sursauter sous la douleur. Et puis c’est le tour du martinet ! J’encaisse sans broncher. Chaque coup est une torture qu’Elle apaise de ses caresses. De temps en temps, Elle attrape ce qui reste de mon masculin et serre fort entre ses mains en tirant vers l’arrière. Je lui appartiens. Elle peut en faire ce qu’Elle veut. Elle sait. Ma respiration varie au rythme des assauts. Je ne pense à rien qu’au prochain coup. Pour ne pas crier.

Plus vite ! Le martinet tourne à plein. Je perds la tête, la notion du temps, je ne suis plus que des fesses qui subissent les lanières cinglantes. Elle s’arrête, me caresse en me demandant si je sais encore où je suis. Oui ! Alors elle recommence de plus belle et je ne vis que pour recevoir les attaques de son martinet !

Ça y est ! Elle a décidé que j’avais souffert suffisamment longtemps. Je suis fier de moi… Toute la pression s’évacue d’un coup. Une bouffée m’envahit. J’ai envie de pleurer de plaisir. Je pleure ! Un peu … ne pas montrer à quel point je suis bien. J’ai envie d’éclater en sanglots ! Mais pas aujourd’hui. Peut-être une autre fois … Des réminiscences de mon masculin …

J’ai envie de la toucher, le lui dit. Elle s’approche de moi et me console de sa douceur. Ses paroles sont douces. Je sais où je suis. Assis sur un pouf, chez Elle. Dans un état second. Elle, debout, me prend contre Elle et me permet de lui caresser les jambes. Je profite de ce moment alors que je redescends sur terre à ses côtés. Elle m’accompagne. Toujours envie de pleurer … et puis je reviens à moi. Je suis épanouie. Incrédule, abasourdie de ce que j’ai ressenti ! En manque déjà !

Clara


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