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12 octobre 2016

Un "dom" à mes pieds



    Nous nous sommes rencontrés dans une soirée, présentés par des connaissances communes. À travers nos discussions, nous avions fini par découvrir que nous avions le goût commun du BDSM. Moi Dominatrice, lui explorant les deux cotés du miroir. Ce n’est pas le genre de conversation que j’aborde avec n’importe qui mais, là, c’était sorti tout seul, naturellement.

  Lorsque j’ai reçu un message de lui quelques jours plus tard, je n’ai pas été surprise, j’avais bien remarqué que mes jambes ne l’avaient pas laissé indifférent. Sans oublier, que lors de notre rencontre il m'avait glissé un "Dommage que vous ne soyez pas soumise", très révélateur de l’intérêt que je lui inspirait.
J’en étais encore au tout début de ma découverte du BDSM et je n’avais encore jamais rencontré de Dominateur. Et en plus, cela faisait quelques années que lui pratiquait. Par conséquent, j’étais assez curieuse de pouvoir échanger avec lui sur le BDSM afin de compléter ma culture. D’ailleurs, c’était ce qu’il proposait, un échange autours d’un verre. Pourtant je n'étais pas non plus dupe, il n'est pas le genre d'homme qui se contente d'un verre avec une femme. J'étais donc curieuse de voir ce qu'il allait tenter, me switcher ou se soumettre?

  Nous nous sommes donc retrouvés quelques jours plus tard dans une brasserie. Ni l’un ni l’autre n’a “joué” le dominant et nous avons bavardé autours d’un dîner. Puis j’ai proposé un dernier verre dans un bar du coin, lui une promenade. Comme il faisait bon et que le bar s’est avéré plein, j’ai accepté la promenade.
Sans que je ne m’en rende compte (sans doute, le pilote automatique de mon cerveau) nous nous sommes retrouvés devant mon immeuble.
Il dit "J’ai envie de me soumettre à vous".
La perspective de dominer un homme à tendance Dominateur m’a faite frissonner, c’était plus que tentant. Sans compter qu’avec sa stature et son charisme, le voir à mes pieds ne serait que plus plaisant.


  "Je vais y réfléchir. En attendant, entre prendre un verre"
Nous sommes entrés dans mon appartement, avons discuté encore un peu. Pas question de lui donner tout de suite ce qu'il voulait, je voulais que l'envie monte en lui et qu'il soit parfaitement conscient que ce n'était pas lui qui décidait mais bien moi.

Le sentant "mûr", je lui ai, soudain, lancé "déshabille-toi !". Je ne me souviens pas avoir vu un homme se déshabiller aussi rapidement. Il y avait dans son regard bleu une étincelle que je n’avais encore jamais vu chez mes partenaires jusque-là. Pas de la soumission, mais plus que du plaisir, une réelle exultation.
Je n’ai pas pour habitude de dominer un homme avec qui les limites n’ont pas été définies au préalable mais je me disais que nos conversations m’avaient permis de me faire une idée de l’usage que je pourrai faire de lui.
Il n’avait pas caché son goût prononcé pour la douleur. Je l’ai donc attaché et ai commencé à le fouetter. Quelle jubilation de le voir se tortiller, de l’entendre gémir et me demander "Encore, Madame", "S’il vous plaît, plus fort". Et plus j’y allais fort, plus il me remerciait.

  Lorsque je l’ai finalement détaché en exigeant qu’il vienne me baiser les pieds pour me remercier, quel délice cela a été de le voir s’y précipiter et me les embrasser avec reconnaissance. C’était jouissif à un point difficilement imaginable pour qui ne l’a pas vécu.


Lady Agnès


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