:

bouton sondage

Avertissement

13 juillet 2017

Comment ai-je rencontré Lady Agnès ? 2/2



← partie 1/2

...
  Lady Agnès m’avait donné un rendez-vous dans un lieu précis et à une heure précise et si je n’étais pas là à l’heure Elle ferait simplement demi-tour. Non discutable ! Mais un soumis peut-il discuter les ordres d’une Lady ? Je commençais à sentir que je ne devais pas plaisanter avec Ses consignes. Comme je partais de Paris, je m’y pris deux heures à l’avance afin de ne pas me retrouver chou blanc, car j’étais sûr qu’Elle ne blaguait pas et que distance ou pas, Elle ne transigerait pas. J’étais presque furieux qu’Elle me menace ainsi (c’est ainsi que je le vivais à l’époque) de partir sans m’attendre alors que je faisais 300 km aller-retour pour dîner avec Elle. Je Vous remercie de Votre fermeté Lady Agnès. J’en ai besoin pour devenir celui que j’espère, celui qui vous servira peut-être un jour correctement. Bref, me voilà parti.

  J’arrivais avec une demi-heure d’avance, sans avoir profité du paysage pourtant agréable, car j’avais les yeux rivés sur l’heure du tableau de bord. Je trouvais le lieu, m’installais devant une bière, histoire de me donner du courage, car je n’en menais pas si large que cela malgré ma vanité de « mec » et profitais du bon air de la province. À l’heure moins 3 minutes, je me levais et avançais vers le lieu. Je n’eus pas à attendre, Elle fut précise au quart de seconde près. Je La saluai puis La suivis dans le restaurant proche dans lequel Elle avait prévu que nous dînions.

  Le dîner se passa fort agréablement, N/nous primes le temps de N/nous découvrir, puis N/nous allâmes marcher dans les rues de la ville en question.       
  Elle stoppa tout à coup devant une porte, sortit un trousseau de clés et me dit. « Ici c’est chez moi. Je t’invite, car ta compagnie m’est agréable. Mais je ne le fais que rarement ». Je La remerciais de cette faveur qu’Elle me faisait et N/nous entrâmes chez Elle. Désolé pour ceux qui aimeraient que je leur raconte comment c’est chez Lady Agnès, mais je ne le ferai pas. Il vous faudra mériter ce privilège. Ce que je peux dire par contre, c’est comment je me sentais. La convivialité du lieu me plut tout de suite. Quelque chose de chaleureux qui provoque bien-être et détente, même si certaines « décorations » pourraient laisser à penser autrement. Lady Agnès m’observait. Et plus Elle m’observait, plus je sentais un malaise m’envahir. Très souriante et agréable, Elle ne me malmenait pourtant pas, loin s’en faut.
Cette sensation de n’être pas vraiment « dans mes baskets » face à Lady Agnès, je pense qu’elle vient du fait que je ne savais pas me positionner dans la relation. Étais-je venu comme soumis ou comme apprenti ? Je souhaitais lui montrer que j’avais une petite éducation de soumis, mais Son regard scrutateur mais bienveillant me fit comprendre qu’Elle ne s’y trompait pas et qu’il allait falloir que j’assume de repartir à zéro avec Elle, d’où ma vulnérabilité, mon manque d’assurance qui m’envahissait de plus en plus.

  Heureusement N/nous finîmes par rigoler de ma gêne et N/nous prîmes le thé que je lui servis comme il se doit et parlâmes de choses qui ne concernent pas d’autres personnes qu’Elle et moi et que donc, je ne raconterai pas ici.
Détente cigarette dans un endroit aéré car Lady Agnès n’a pas le souhait que l’on fume à l’intérieur et la soirée passa très vite. Si vite que je me retrouvais dans ma voiture, légèrement éthéré, heureux de cette rencontre mais avec, assez tard dans la nuit, quelque 150 km à parcourir pour rentrer chez moi.


Fin


M.

Soyez le premier à écrire un commentaire (quelques règles à respecter)