Lorsque
je racontais dans un précédent article mon entrevue avec Lady
Agnès, j’en oubliais un point important. C’est Elle qui me le
fit remarquer en lisant mes articles.
En effet, durant la pause thé, Lady voyant mon regard se poser ailleurs que sur Elle, me dit : « Regarde moi ! ». Surpris, je tournais les yeux vers Elle mais ne pus soutenir Son regard très longtemps et tournais les yeux vers la porte comme si j’espérais une solution de ce côté là. Elle m’intima à nouveau l’ordre de La regarder et j’obtempérais. Mais pas assez longtemps pour Elle et Elle éclata de rire en me demandant si j’étais mal à l’aise. Évidemment que je l’étais ! Elle m’en demanda l’explication et je bafouillais quelque chose d’à peine audible ni compréhensible qui signifiait « Je n’en n’ai aucune idée Lady ». Je me sentais comme une donzelle effarouchée, face à Elle, et comme j’avais été habitué par ma précédente Dominatrice à baisser les yeux plutôt qu’à La regarder en face, acte qu’elle considérait comme de l’impudence, j’en faisais de même avec Lady Agnès.
D’autre
part, dans les yeux, on y voit beaucoup de choses. On dit que ce sont
les fenêtres de l’âme, ce que je crois également. Voulais-je
Lui cacher que je ne savais pas comment me comporter face à Elle ?
Elle semblait pourtant aimable, contente que je sois là, mais mon
mal-être ne se dissipait pas. Puis d’un coup, Elle faillit me
poser une question, se ravisa puis se leva et se posta devant moi.
« Viens embrasser mes pieds » m’ordonna-t-Elle. Je ne
me fis pas prié, content de m’agenouiller pour la première fois
devant Elle, et rassuré d’être ainsi guidé. Je passais un long
moment à embrasser Ses pieds qu’Elle a forts jolis dans Ses
petites chaussures beiges puis, à Son commandement me relevait.
« C’est bien » me dit-Elle en se rasseyant. Elle
semblait satisfaite. Doutait-Elle que je le fis ?
Nous parlâmes
enfin des nombreux « jouets » qu’Elle possédait chez
Elle, de quoi faire un joli petit donjon me disais-je.
Évidemment,
à la vue de ces objets très connotés, je ne pus m’empêcher de
me projeter comme lopette de Lady, attaché, fouetté, martyrisé au
rythme de Ses fantasmes.
Mais,
comme me l’a indiqué Précieuse Lady Agnès, ce n’est pas à moi
d’avoir l’impudence de penser ! Je dois obéir et ne pas
penser qu’Elle va me faire ci ou ça. Cela m’a déjà valu
punition. J’apprends jour après jour l’obéissance et je peux
témoigner que ce n’est pas chose si facile que cela, même quand
on rêve de devenir le soumis de Lady Agnès, car Elle a Ses
exigences et est très stricte sur leur application. Je vais
d’ailleurs bientôt en faire les frais, car après 100 coups de
martinet que je dois recevoir dus à dix erreurs de ma part, ceux-ci
se sont transformés en 10 coups de fouet. Mais j’ai hélas
continué à me tromper et quelques dizaines de coups de martinet
vont venir s’ajouter aux dix coups de fouets.
Honnêtement, si je n’ai jamais fait exprès de provoquer ces punitions, je dois avouer qu’une certaine excitation est venue nourrir mes fantasmes BDSM et m’imaginer attaché, le corps offert au plaisir de Précieuse Lady me trouble. Comme il semble que je sois assez résistant à la douleur, ce qui plut à Lady quand je Lui annonçais, je Lui ferai honneur en ne chouinant pas à chaque coup. Mais j’ai aussi mes limites et si je dois verser des larmes, je pleurerai. Qu’importe. Ce ne sera pas ma première punition, mais une grande première avec Précieuse Lady Agnès.
Quoi
qu’il en soit, je Lui dois d’abord et avant tout vénération,
respect, attention et déférence. Là, j’ai beaucoup de travail à
faire sur moi-même, oublier mes besoins pour ne laisser la place
qu’à ceux de Lady, de Précieuse Lady.
À
bon entendeur.
M.
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