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13 août 2017

Comment en suis-je arrivé...

à passer du désir d’être aux petits soins pour ma compagne à celui de me soumettre à une femme ?



Pour expliquer cela, il me faut narrer quelques événements de mon passé. Mes premières années de couple furent des années fastes. Mais comme pour beaucoup de couples, l’arrivée d’un enfant est aussi l’arrivée des problèmes. Je ne m’étendrai pas sur ceux-ci mais sur leur conséquence. Ma compagne, après de nombreux désaccords décida de me bouder, et plus gravement m’annonça qu’elle n’était plus amoureuse de moi. Ce n’était pas mon cas, je l’aimais amoureusement et fis tout pour la reconquérir au fil des années. Je la servais donc comme un prétendant et plus comme un amant. Je lui offrais tout ce qu’elle désirait, enfin c’est ce que je croyais et me contentais de ce qu’elle voulait bien me donner. Le pied avait été mis dans l’engrenage de la soumission. Nos relations sexuelles s’espacèrent puis se réduisirent à quelques fois par an.
Mon désir pour elle était toujours aussi fort et chaque fois que je lui demandais, espérais, suppliais que nous nous fassions des câlins, elle me tournait le dos et le NON fatidique tombait à chaque fois. J’étais soumis à ses désirs, et seulement et uniquement quand elle en avait envie, j’avais le droit de lui faire l’amour. Ma soumission était déjà en place. Mais d’autres actes me firent comprendre ma soumission.
Tout d’abord, nos relations sexuelles. Elle commandait, j’exécutais. Sans vouloir être vulgaire, je me dois de donner quelques détails qui révèlent mon comportement actuel. Lorsque nous faisions l’amour, si cela durait trop longtemps, elle se retirait et me disait que ça lui suffisait puis elle me caressait sans entrain pour accomplir son « devoir » d’épouse j’imagine. Là encore, l’humiliation a été plus loin. Un jour, elle a cessé de me caresser et m’a dit de me « finir » tout seul car elle était fatiguée. Blessé, mais toujours amoureux, j’ai fini par transformer cette relation bizarre en relation SM. Je m’imaginais soumis n’ayant que le droit de faire ce qu’elle m’ordonnait, ce qui me permit de ne pas sombrer dans la mélancolie, voir la tristesse. Enfin, sur la fin de notre relation, lorsqu’elle avait envie de se faire plaisir, je devais être allongé sur le dos, elle au dessus de moi se caressant car elle souhaitait que je la regarde, ça l’excitait. Une fois son plaisir pris, elle me tournait le dos et me disait bonne nuit. Sans plus s’intéresser à mon sort. Evidemment j’ai tenu tant que j’ai pu mais le clash a fini par se produire et nous nous sommes séparés.


Un autre événement m’a mis la puce à l’oreille. Lorsque nous nous disputions au début de nos conflits, elle me gifla plusieurs fois. Je ne répondis pas mais découvris qu’un plaisir étrange et nouveau m’envahissait lorsqu’elle me frappait. Je jugeais cela déplacé et le mis de côté dans ma mémoire.


Enfin, et pour remonter plus loin en arrière, je repensais aux nombreuses femmes que j’avais connues et qui m’affublaient l’une de « comportements féminins », l’autre d’être « un toutou qui cherche les caresses ». bref tout cela me perturbait car je ne l’acceptais pas.


Jusqu’au jour où je décidais d’aller voir de l’autre côté de la force. « Walk on the wild side ». Je me suis aventuré dans un premier Munch la peur au ventre, en suis ressorti dépité et n’ayant osé parler à personne, mais j’ai réitéré. J’y suis retourné. J’ai commencé à échanger. Avec des hommes d’abord, des soumis et des dominants. Je me libérais petit à petit des chaînes de mon passé qui m’interdisaient de franchir ce pas. Puis, je me dirigeai vers internet pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce mode BDSM.  J’échangeais alors enfin avec des dominas en couple qui me conseillèrent suffisamment pour que je désire continuer dans cette voie.


Je fis le voyage que font tous les apprentis soumis, je passais par une domina vénale qui m’enseigna l’art de BDSM mais pas celui de la soumission. L’art du D/s c’est autre chose. Je commençais à fréquenter des soirées comme les Nuits Girlpower que je déconseille vivement, puis les nuits élastiques, qui ne valent pas mieux.


Je commençais à découvrir l’art du D/s grâce à une Dame non vénale qui m'instruit pendant quelques temps. Enfin arriva ma rencontre avec Lady Agnès, et là c’est le véritable monde du soumis que je commence à entre-apercevoir.


Mais Lady Agnès le sait, je n’en suis qu’au début.


M.


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